
Il a déjà
été écrit dans ce blog,
que le peintre
Il est un autre peintre qui a connu
le même impératif. Il
s’agit de
Camille Pissarro (1830-1903).
Le doyen des peintres impressionnistes s’était singularisé pendant sa carrière par son orientation de peintre paysagiste. Cette orientation de travail en plein air sur le motif, avait été :
- initiée à Saint Thomas (îles Vierges) et avec l’école de Barbizon,
- confirmée avec le groupe impressionniste dont il avait été le mentor (notamment Paul Cézanne),
- pour se terminer vers un aspect particulier du paysage, le « paysage urbain »
Il aimait montrer, comme Jean François Millet
dont la peinture avait une connotation sociale
(Ecole de Barbizon), un
penchant pour
la représentation des
paysans au travail
et cela bien avant d’en arriver
au paysage urbain
(fig.1). La Fenaison
Il n’était
pas venu sans raison au paysage urbain. En effet cette nouvelle orientation dans
sa peinture peut être mise sur le compte d’une maladie oculaire : une dacryocystite
chronique (inflammation du sac lacrymal).
Dès 1890 Pissarro commençait à souffrir de cette affection des yeux qui n’allait cesser de l’importuner le restant de sa vie. Les longues stations passées devant une toile en plein air, en toutes saisons, face à une lumière intense, étaient peut être à l’origine de ces troubles. Il ne serait d’ailleurs pas le seul dans ce cas, puisque nombre de peintres impressionnistes, ayant travaillé dans les mêmes conditions, ont également eu à déplorer une affection oculaire : Monet, Degas, Cézanne, Renoir, Mary Cassatt parmi les plus connus.
Dès 1890 Pissarro commençait à souffrir de cette affection des yeux qui n’allait cesser de l’importuner le restant de sa vie. Les longues stations passées devant une toile en plein air, en toutes saisons, face à une lumière intense, étaient peut être à l’origine de ces troubles. Il ne serait d’ailleurs pas le seul dans ce cas, puisque nombre de peintres impressionnistes, ayant travaillé dans les mêmes conditions, ont également eu à déplorer une affection oculaire : Monet, Degas, Cézanne, Renoir, Mary Cassatt parmi les plus connus.
Ne pouvant
plus courir dans la campagne
pour peindre, Pissarro se faisait alors
construire
un atelier dans son vaste jardin
d’ Eragny (Eure) d’où il pouvait observer à
loisir la nature environnante (fig. 2).
Quand il était en déplacement, il
peignait le plus souvent de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. C'est dès cette
période que Pissarro réalisait, ce qu’avait fait avant lui Claude Monet, différentes séries de paysages
urbains, lors de ses divers voyages. On lui doit ainsi la série des vues de
Montmartre (fig.3), celles des ports de Rouen (fig.4) et de Dieppe.
Si Camille
Pissarro a élevé le paysage urbain
au plus haut niveau et sous divers aspects, cela est bien dû à sa maladie oculaire.
(fig.3) (fig.4)
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