L’autoportrait
« La colonne brisée » 1944,
HST de petite taille 40X34 cm est le plus terrible et le plus emblématique des
autoportraits de Frida Kahlo. Un autoportrait de buste, suggérant une vie
physiquement et moralement meurtrie, par un accident, des fausses couches et l’infidélité
permanente de Diego Rivera son mari.
« La colonne brisée » 1944, HST de petite taille 40X34 cm
Notre
regard est attiré par l’artiste au milieu du tableau. Elle est debout face au
spectateur. Elle est nue de la tête aux hanches ceinte d'un corset de métal ajouré,
laissant voir son corps et sa poitrine. Le bas de son corps est dissimulé par un
drap blanc. Son corps est ouvert en deux en son milieu donnant à voir au
spectateur non pas une colonne vertébrale, mais une colonne de pierre fragmentée
« en vertèbres » ayant l’apparence d’une colonne antique de type
ionique. Le haut de cette colonne soutient le menton de l'artiste, dont le
visage statique, fermé et digne, n'exprime aucun sentiment. Des larmes sortent
de ses yeux et perlent sur son visage. Le corset orthopédique retient les deux
parties du corps qu’il emprisonne comme dans une cage en même temps qu’il met
en valeur sa poitrine, seul reste de sa féminité. Il suffit de regarder
cet autoportrait au réalisme cruel pour
comprendre, sinon ressentir la souffrance
physique qu’elle endurait tous les jours depuis l’âge de 18 ans.
Non seulement elle dévoile les blessures
de son corps mais aussi celles de son âme. Si ce tableau témoigne à
l’évidence des douleurs dues à l'accident qu'elle avait subi à 18 ans, il est
aussi le témoin des douleurs d’une artiste blessée par les nombreuses
infidélités de son époux. La peau de Frida est transpercée par de multiples
clous, autant de clous que de blessures d'un amour bafoué. Elle apparaît
crucifiée. L'aventure que son mari Diego a entretenue avec Christina, sœur de
l'artiste, l'a finalement anéantie. Ses larmes qui coulent silencieusement en
disent long sur son état d’âme et sa fierté meurtrie. Mariée, divorcée de Diego
Rivera puis mariée à nouveau avec lui, rien n’arrêtera sa souffrance morale
d’autant que le couple continuera de se déchirer. Quelques soient ses
souffrances nombreuses et diverses, Frida sacrifiée, reste digne, la tête
droite, le regard fier. Soutenue par son corset elle traverse dignement cet immense
moment de solitude et d'abandon, rendu, par le désert à l'arrière plan aux
couleurs sombres et tristes et dont les failles expriment aussi les blessures de son cœur.
Ce tableau peint en 1944 correspond à
l'époque où la santé de l'artiste se dégradait. Depuis l'accident de bus dans
lequel elle fut très gravement blessée en 1925, Frida avait le corps meurtri
par de nombreuses séquelles douloureuses. Son bassin, ses côtes et sa colonne
vertébrale avaient été fracturés. En dépit d’alitements forcés, et de
nombreuses interventions chirurgicales envisagées, rien ne la soulageait
durablement. A 37 ans elle devait dorénavant porter un
nouveau corset orthopédique pour soulager sa colonne. C'était son énième
corset...cette fois il était en métal et non en plâtre. Il lui restait 10 ans
de souffrances insoutenables à endurer avant sa mort. Des années qu’elle va
rendre dans une peinture faite de nombreux symboles, une peinture qui flirte
avec le surréalisme auquel elle se défendait d’appartenir.
Ohlala ! Copieur... voir ===> http://histoiredarts.blogspot.fr/p/frida-kahlo-les-deux-frida.html
RépondreSupprimerok
RépondreSupprimerBonjour bonjour, voilà je fais un exposé sur cette extraordinaire femme, et pour tout dire, vous ne m'apprenez rien du tout. C'est du copié collé de plusieurs sites avec quelques mots à vous. C'est du joli boulot de collégiens, qui croient que les profs n'ont pas internet. C'est du propre j'ai envie de dire! Merci, j'ai passé 10minutes à lire du déjà vu.
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