Le cerf blessé ou le petit cerf ou je suis un pauvre gibier, 1946 |
Il s'agit d'un autoportrait où elle s'est représentée moitié humaine moitié animal, un corps de cerf et une tête de femme porteuse des bois. L'animal hybride traverse une clairière bordée par des arbres alignés, montrant visiblement le chemin à suivre. Mais au bout de ce chemin la foudre tombe dans un lac signifiant que la voie prise se terminera dans la douleur et par un échec.
L'animal (Frida) est blessé par neuf flèches, symbole de ses douleurs comme elles le furent pour le supplicié Saint Sebastien. Mais on peut voir aussi dans ce corps blessé le symbole des nombreux coups de bistouri qu'elle a dû endurer lors des neuf dernières opérations qu'elle venait de subir en un an. Frida regarde avec indulgence le spectateur, un clin d'oeil à ceux qui l'ont soutenue mais en même temps l'attitude du cerf en travers du chemin est hésitante : quelle direction prendre? Preuve que la réussitte de l'intervention était pour elle et pour le chirurgien qui connaissait son indiscipline, très incertaine.
ou est il exposé ?
RépondreSupprimerElle l'a donné à des amis à elle (Lina et Arcady Boytler) donc c'est soit il est chez eux soit il est à la casa azul donc au musée de Frida Kahlo.
Supprimerquel thématiques pour ce tableau svp
RépondreSupprimerComment te faire chier?
Supprimerquel thématiques pour ce tableau svp
RépondreSupprimerLe cerf blessé
RépondreSupprimerPauvre cerf touché par les flèches des chasseurs !
Dans ta chair elles ont provoqué de tels dommages
Qu’un peu partout le sang souille ton beau pelage,
On imagine quel doit être ta douleur !
Pourtant tu es toujours debout plein de vigueur,
Ni tes plaies, ni la forêt sombre, ni l’orage,
Rien ne semble pouvoir entamer ton courage,
Tu gardes la tête haute dans ton malheur.
Tes yeux noirs au milieu de ton visage grave
Cherchent les nôtres avec beaucoup d’intensité,
Au fond d’eux on peut lire une grande tristesse.
Oh ! Mon ami, que tu est beau, que tu es brave !
Peut-être tiens-tu de ça ta ténacité ;
Seules les bêtes blessées connaissent la tendresse*.
*Thomas Vinau, Little Man (2009)
https://misquette.wordpress.com/2016/04/12/le-cerf-blesse/