Les
œuvres picturales les plus nombreuses qui traitent des maladies ou de malades,
ont trait le plus souvent à la peste.
Détail du tableau de Antoine-Jean
Gros Bonaparte
visitant les pestiférés de Jaffa
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L’absence
de moyens thérapeutiques face à une mortalité élevée (des millions de morts) avait
ouvert la voie à une « médecine
religieuse » car le seul recours de l’homme était d’implorer une aide
divine par les prières et/ou de solliciter l’intercession de la Vierge Marie ou
des Saints. Le contexte dramatique créé par la peste et les
« moyens » pour s’en prémunir, ne pouvait échapper à l’observation
des peintres qui en s’emparant de ces faits, pour en donner une représentation
picturale, devenaient les premiers reporters (à distance) de l’Histoire de la
peste.
Certaines
œuvres laissent à penser que le peintre nous fait voir sa vision de
la maladie au travers des idées qu’ils se faisaient du fléau
(vision humaine – 1ère partie; prochain article). D’autres œuvres mettent en avant la dévotion
induite chez l’homme par le fléau quand ils font intervenir le divin dans leur
vie personnelle ou collective. Cet aspect sera le sujet d’un autre article
(vision religieuse – 2ème partie).
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