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10 septembre 2019



 Rosa Bonheur peintre animalier du XIX e siècle (1822-1899) et les commandes de tableau par l'Etat.
Rosaline (Rosa) Bonheur
La peintre Rosa Bonheur admirée, adulée au XIXe siècle, oubliée par la littérature de l’art au XXe, a resurgi au XXIe à l’occasion d’annonces immobilières. En 2015 sa demeure, le château de By à Thomery en Seine et Marne était mise en vente. En 2018 on ouvrait un Musée de Rosa Bonheur et en 2019 sa demeure était inscrite au Loto du Patrimoine national. C’est donc l’occasion de se pencher sur cette femme peintre (il n’y en a pas tant que ça), qui a su cristalliser l’attention à l’étranger, surpassant au combien l’intérêt qui lui était réservé en France. 
En effet la question se pose encore comment a-t-on pu délaisser Rosa Bonheur admise dans huit académies internationales et dont le nom figure à l’affiche de huit expositions Outre Atlantique ? Elle avait de son vivant pourtant obtenu de nombreuses récompenses en France. Un rappel ou une réhabilitation s’imposaient, ce que propose ce Blog par la présentation de quelques-unes de ses principales toiles.
Fille de Raimond Bonheur, paysagiste, professeur de dessin, encouragée et orientée par lui vers la peinture. Le choix de la peinture animalière est le sien. Dès son enfance elle fut attirée par le règne animal domestique ou sauvage. Peu d’espèces animales terrestres lui ont échappé, les animaux de la ferme et surtout le cheval vont accaparer son existence, son temps, ses forces, mais c’était pour elle un enchantement.
Formée auprès de son père en compagnie de ses frères et sœur : Auguste, Isidore et Juliette, son amour des animaux remontait à son enfance et sa passion pour ceux de la ferme avec qui elle se trouvait en parfaite intimité, l’ont naturellement conduit vers la peinture animalière.
Trois de ses œuvres principales, vont nous montrer que la notoriété de Rosa Bonheur, sa place dans le monde de l’art pictural, sa maîtrise dans la conduite de sa carrière ne pouvait lui échapper tant elle était convaincue, acharnée, curieuse et surtout soucieuse de ne montrer que ce qui était à ses yeux présentable. Trois œuvres – le Labourage nivernais le Marché aux chevaux la Fenaison en Auvergne ont toutes obtenues une récompense et une commande de l’Etat. Elles témoignent à elles seules de l’enthousiasme et des qualités de la peintre qui lui ont valu d’être la première femme promu au rang d’Officier de la Légion d’honneur.


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