Rosa
Bonheur peintre animalier du XIX e siècle (1822-1899) et les commandes de tableau par l'Etat.
Rosaline (Rosa) Bonheur |
En
effet la question se pose encore comment a-t-on pu délaisser Rosa
Bonheur admise dans huit académies internationales et dont le nom
figure à l’affiche de huit expositions Outre Atlantique ?
Elle avait de son vivant pourtant obtenu de nombreuses récompenses
en France. Un rappel ou une réhabilitation s’imposaient, ce que
propose ce Blog par la présentation de quelques-unes de ses
principales toiles.
Fille
de
Raimond
Bonheur,
paysagiste, professeur de dessin, encouragée
et orientée
par lui vers la peinture. Le choix de la peinture animalière est le
sien. Dès son enfance elle fut attirée par le règne animal
domestique ou sauvage. Peu d’espèces animales terrestres lui ont
échappé, les animaux de la ferme et surtout le cheval
vont accaparer son existence, son temps, ses forces, mais c’était
pour elle un enchantement.
Formée
auprès de son père
en compagnie de ses frères et sœur : Auguste,
Isidore
et Juliette,
son amour des animaux remontait à son enfance et sa passion pour
ceux de la ferme
avec qui elle se trouvait en parfaite intimité, l’ont
naturellement conduit vers la peinture animalière.
Trois
de ses œuvres principales, vont nous montrer que la notoriété de
Rosa Bonheur, sa place dans le monde de l’art pictural, sa maîtrise
dans la conduite de sa carrière ne pouvait lui échapper tant elle
était convaincue, acharnée, curieuse et surtout soucieuse de ne
montrer que ce qui était à ses yeux présentable. Trois œuvres –
le
Labourage nivernais
– le
Marché aux chevaux
– la
Fenaison en Auvergne
ont toutes obtenues une récompense et une commande de l’Etat.
Elles témoignent à elles seules de l’enthousiasme et des qualités
de la peintre qui lui ont valu d’être la première femme promu au
rang d’Officier de la Légion d’honneur.
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